Patrimoine

L’Église Saint-Léger

L’Église de Morainvilliers est inscrite sur l’inventaire des Monuments Historiques, depuis 1937. Traditionnellement datée du second quart du XIIème siècle, elle est en fait très remaniée. Son clocher serait de la fin du XVIIème siècle. Avant la révolution il était garni de quatre cloches, aujourd’hui il n’en reste plus qu’une qui est datée de 1500. Elle porte le nom de LEGER du nom du titulaire de l’église. Nous trouvons les armoiries des Seigneurs de Morainvilliers et de Maule sur la voute de la chapelle de la Vierge et dans le cœur de l’église. En 1787 il faut bâtir un mur de refend entre les deux vaisseaux de la nef latérale à cause d’un pilier défaillant. Anne de PLAINESEVETTE, châtelaine de Benainvilliers, en pose la première pierre. Cette pierre gravée est désormais fixée sur le mur occidental, à l’intérieur de l’église.


Le lavoir des Marottes

Le 18 juin 1887 le Conseil Municipal de la commune de Morainvilliers s’était réuni pour délibérer sur la nécessité de clore et de couvrir le lavoir dit des Marottes. Ce lavoir était utilisé par tout un quartier important de la commune où les laveuses étaient trop exposées aux ardeurs du soleil en été et aux vents froids du nord l’hiver. Le projet fut adopté.

En 2003, un projet de restauration du lavoir a été réalisé par l’Association « L’eau Vive » sous la présidence de M. Gombert. Le chantier a duré près de quatre années et s’est achevé au mois de juin 2007. Il a représenté 6000 heures de bénévolat et un coût total de 7 000 euros. Il existait autrefois plusieurs lavoirs, dont l’un est dit des Alluets car il était utilisé par les femmes de ce village voisin qui venaient y laver leur linge, l’eau étant rare sur le plateau.


Le Château de Benainvilliers

Datant du XVIIème siècle, il est le plus ancien Château de la commune. Le parc du château aurait été tracé par Lenôtre, jardinier du roi. Il appartenait à M. et Mme BEDEL (des Déménagements BEDEL) qui l’avaient mis à disposition de l’Association des Dames Françaises dont Madame BEDEL était membre active. Cette association avait pour but de le transformer en hôpital auxiliaire pour la convalescence d’officiers blessés au front. Ils étaient envoyés par les hôtels Meurice et Ritz qui eux aussi étaient devenus hôpitaux militaires pour officiers.


Le château St André à Bures

Il a été reconstruit en 1817 pour Félix Gonse, sa famille étant propriétaire du domaine depuis la fin de l’Ancien Régime. Le parc fut créé au cours du 19e siècle. La chapelle fut ajoutée de l’autre côté de la rue Sainte-Anne pour Madame Withcomb par l’entrepreneur Alphonse Dore en 1909.


Château du Val Joli à Bures

Château du Val Joli

Ce château situé au fond d’une petite propriété fut acheté au XIXème siècle, vers 1876, par Madame Gabrielle Elluini. Ce château connu sous le nom du Val Joli s’appelait également « le Val Gaby » en l’honneur de sa propriétaire. Étant inhabité depuis un certain moment, elle le fit reconstruire en 1878.


Ancien presbytère

Ancien Presbytère

Située au chevet de l’église, cette maison sert de presbytère jusqu’à la Révolution.Vendue comme bien national, elle est achetée par M. MIGNOT et remaniée au cours du XIXe siècle. Comme il n’y a plus de presbytère, une autre maison est offerte en 1820 par Mademoiselle de PLAINSEVETTE, du château de Bénainvilliers.


Les croix

Il existe plusieurs sortes de croix : les croix de village, proches de l’église, les croix de cimetières, les croix de limites ou de bornage, les croix de missions et les croix de chemins et de carrefours.

La croix Pasqué et la croix Boissec furent bénite le 8 avril 1776 par le curé Esnault afin de protéger les chemins.

La croix Pasqué se situait à l’angle de la route de Mon- tamets et d’un chemin, il n’en reste plus que le socle en pierre. Quant à la croix Boissec il n’en reste rien.

En allant sur le hameau de Bures, il existe toujours une croix en pierre située sur le talus de la route, c’est la croix de l’Orme. Une anecdote raconte que la propriétaire du château duVal Joly y déposait dans une cavité de l’argent en allant à la messe.


Four à briques

Four à briques

Découvert et restauré par l’actuel propriétaire, ce four servait autrefois à la cuisson des briques et des tuiles. C’est une grande cahute à deux niveaux dont la partie supérieure est arrondie. Ses murs épais sont garnis, à l’intérieur, de terre réfractaire.